A vos tablettes ! (2ème partie)
Je rebondis sur l’article “A vos tablettes (1ère partie)” de Dominique Poisson, car en voyant le titre je me suis dit : Combien de temps pour arriver à avoir les tablettes en béton de Schwarzenegger ? Toute une vie avec au quotidien des pédalages, pompes, abdominaux, le tout en transpirant et provoquant douleurs et courbatures. J’ai préféré me jeter sur ma barre de chocolat pour commencer à lire l’article, en pensant, mieux vaut laisser tomber, être bienveillant avec soi et s’orienter vers d’autres tablettes délicieuses et moins fatigantes…
Ouf ! nous étions sur la même longueur d’onde… Et je réalisais au fil de ma lecture que je me soignais en savourant mon chocolat (et l’article). Merci Dominique, et c’est avec joie que j’en rajoute une couche :
Au contraire de l’acharnement d’Arnold à sa musculature, même à dose homéopathique, les effets d’une barre de chocolat peuvent être optimum, puisque notre cerveau qui enregistre la notion de plaisir est notre programmateur central !
Anti-stress par excellence, il diminue la concentration du mauvais cholesterol et favorise la production du bon. La vitamine B3 contenue dans le chocolat permet également de réduire l’encrassement des artères, et la croyance que l’on s’encrasse se transforme en véritable nettoyage… Bien évidemment sans en abuser, comme pour tout.
La dégustation devient alors un moment privilégié avec tous les sens en éveil :
- S’installer confortablement en prenant conscience de ses points d’appui, posé, déposé, cocoon…
- Regarder le brillant du chocolat, sa couleur nuancée selon les fèves utilisées…
- Respirer le chocolat, son odeur, sa senteur…
- Écouter le bruit en cassant un carré, le son du croquant entre vos dents…
- Goûter les papilles en éveil, et accueillir l’arôme… le fruit acidulé de Manjari ou l’amertume d’Abinéo…
La richesse d’un chocolat est lié à son histoire, l’exploitation de la plantation, la récolte, les mains de l’homme, la transmission. C’est un véritable voyage, Vénézuela, Brésil, Malaisie, Ghana…
S’éloignent les mécanismes d’addiction et la culpabilité. Comblés par tant de richesses, notre réflexe de satiété s’exprime et c’est alors que le chocolat est un véritable moment de bonheur.
Plus de 200 instituts en France pratiquent la chocolathérapie, qui consiste à enduire et masser le corps d’un nappage chocolaté pour rendre la peau plus douce.
Le cacao possède des propriétés cicatrisantes efficaces pour prévenir et lutter contre les vergetures. À l’avenir le médecin inscrira sur son ordonnance, une barre de chocolat chaque soir avant le coucher, ou le faire fondre à feu doux pour l’appliquer en couche épaisse sur la zone qui en a besoin ! ou en couche mince comme le baume aux lèvres cacao qui permet des baisers chocolatés….
Au travail, bon nombre de frustrés du chocolat en seront plus aimables, notre qualité de vie en sera nourri. Plaisir du palais et même des yeux, puisque certains maîtres chocolatiers vont jusqu’à sculpter de véritables chefs d’oeuvre en CHOCOLAT !!!
François de La Rochefoucauld avait tout compris en disant :
« Aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte, car rappelez-vous : sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable. »
photo sous licence creative commons – auteur : Moonrhino