Une visite qui s’achève aux ordures
Nous(1) sommes reçus ce 4 juillet 2011 après-midi par Raphaëlle Gilaber, Directrice Générale de Val d’Oise Habitat dont nous avions apprécié la prise de parole lors de la conférence « Travailler plus longtemps, dans quelles conditions ? » organisée par l’ANACT (Agence Nationale d’Amélioration des Conditions de Travail) le 31 mai 2011 à la Maison de la RATP dans le cadre de la 8ème semaine de la qualité de vie au travail.
Cet article relate la fin de notre visite à Val d’Oise Habitat.
Voilà un titre qui pourra vous intriguer et peut-être laisser supposer que la rencontre s’est achevée de manière moins conviviale.
Alors, je vous rassure tout de suite, tel n’a pas été le cas. Raphaëlle, après notre entretien dans son bureau, nous a entraînés (au pas énergique, parce que Raphaëlle doit être probablement être comme ça dans sa façon de parcourir la vie) pour une visite d’une partie des locaux du siège social, et en particulier les locaux destinés à la convivialité.
Puis, nous voilà dans un hall d’immeuble bien propret avec des boîtes aux lettres du même acabit et un sol sur lequel on mangerait presque… sauf que j’imagine que c’est contraire au règlement.
Du hall à un petit passage souterrain, il y a quelques pas où nous attend une fresque dessinée par des enfants. Une des nombreuses idées de Raphaëlle qui en l’occurrence cherchait une manière de mettre fin aux graffitis sauvages sur le mur.
Et notre visite s’achève sur une innovation à la fois sur le plan social et sur celui de l’hygiène : des bornes d’apport volontaire. Vous ne les avez pas remarquées ces bornes ? Moi, non plus ! Elles sont tellement discrètes que je suis passé devant sans les apercevoir.
Quelle est la genèse de cette chose dont je ne vous ai toujours pas dit ce que c’était ? Raphaëlle a fait appel à un ergonome pour aider à diminuer la pénibilité du travail des gardiens. Cette population majoritairement sénior était confrontée à la dureté physique de la tâche consistant à déplacer les bennes à ordures, pour certaines, nécessitant de parcourir une pente ascendante.
La solution trouvée pour soulager les gardiens : mettre en place un conteneur enterré à hauteur de la rue dans lequel les locataires sont invités à déverser leurs ordures par l’intermédiaire d’une borne. Au début, il a fallu que les locataires s’habituent à ce nouveau mode de rejet des ordures et à ne pas déposer les ordures à côté des bornes. Mais maintenant, les habitudes sont bien ancrées.
Finis les déplacements des poubelles et leur nettoyage. « C’était l’horreur pour les gardiens. Maintenant c’est tip top ! », nous dit à la fois fièrement et joyeusement Raphaëlle.
Elle voit en ce projet une déclinaison d’une démarche RSE et nous dit ne pas ménager ses efforts pour convaincre les municipalités de s’équiper de camions spécifiques pour prendre en charge ce type de conteneur à ordures.
Et donc, c’est sur une séance photo de ces bornes d’apport volontaire (que j’aimerais personnellement voir affubler d’un nom plus commode à mémoriser) que notre visite à VOH s’est achevée.
Article 1 : Le parcours de Raphaëlle et l’enrichissement mutuel des sphères professionnelle et familiale
Article 2 : Rencontre de Vanessa avec Raphaëlle : un reclassement sous le signe de la confiance et de l’envie
(1) laqvt.fr représenté par Emmanuelle Lewartowski et Olivier Hoeffel