La (non) QVT des étudiant·e·s sages-femmes
photo sous licence creative commons – auteur : Martin Deutsch
L’ANESF (Association Nationale des Etudiants Sages-Femmes) a publié hier un rapport choc sur le bien-être des étudiant·e·s sages-femmes.
Un constat choc sur l’état de santé, sur le faible niveau de soutien et de bienveillance ressenti aussi bien au niveau de l’enseignement que du stage.
Quelques chiffres issus de ce rapport :
- 1/3 des étudiant·e·s en difficulté financière
- 57% pas satisfait·e·s de leur sommeil
- 41% ont ressenti une dégradation de leur santé au fur et à mesure de leur formation et 8 étudiant·e·s sur 10 se sentent plus stressés depuis leur entrée en formation
- 7 étudiant·e·s sur 10 présentent des symptômes dépressifs et 20% ont consulté un psychologue
- 1 étudiant·e·s sur 3 ne se sent pas suffisamment soutenu par l’équipe enseignante; 1/3 exprime un sentiment de maltraitance de la part de l’équipe pédagogique
- 61% ressentent de la maltraitance en stage
L’ANESF fort de ce constat résumé ainsi “Le bien-être des étudiant·e·s sages-femmes est en danger », fait une série de propositions pour prendre le taureau par les cornes, dans une approche coopérative avec les différentes parties prenantes.
C’est un sujet qui nous touche dans le cadre de notre vision de la QVT pour toute et pour tous, y compris donc pour les étudiant·e·s (cf l’article La QVT sur les bancs)
Nous reviendrons probablement très prochainement sur ce rapport et ce contexte car il est probablement représentatif d’un déficit d’appropriation de la santé, de la Qualité de Vie au Travail (QVT), et un déficit de culture l’Attention Réciproque (à relier avec la bienveillance) et l’articulation entre les responsabilités (et donc de coopération).