L’invasion des objets connectés !
Les objets connectés pullulent, au point que certains deviennent obsédés par eux ! Dans cette profusion, certains sont de qualité et d’autres sont à jeter, d’où la difficulté de s’y retrouver et le risque de consommer pour rien en gâchant. Comment s’y retrouver dans cet univers d’hyper connexion pour ne pas être déconnecté et disjoncter ? Comment ne pas mettre en péril notre Qualité de Vie au Travail (QVT) et notre Qualité de Vie de manière plus générale ?
Les différents domaines de connexion
- Pour les sportifs, les objets connectés vont permettre de mesurer l’activité physique et le nombre de pas, ce qui est plus simple que de compter dans sa tête puisque l’OMS conseille 10 000 pas par jour pour lutter contrer la sédentarité. Il y a des montres personnalisables, et même des bijoux connectés qui ont pour fonction de capter l’activité. Celles qui ont reçu des bijoux à la Saint Valentin sont peut être sous surveillance sans le savoir afin de vérifier si elles bougent assez… Il y a même des drones qui peuvent filmer l’activité sportive en HD.
- Pour les enfants, cela va de la tétine connectée pour la prise de température à l’objet pour prévenir les terreurs nocturnes, jusqu’à pour les plus grands, la surveillance à distance. Bon nombre d’adolescents vont apprécier, et le marché va certainement s’élargir au monde du travail par besoin de sécurité et éviter que les salariés se perdent dans les murs de l’entreprise…
- A la maison, des objets connectés visent à la sécurité de l’habitat comme des caméras qui informent par WIFI de bruits, intrusion etc… D’autres ont pour objectif l’économie d’énergie, comme la lumière contrôlée par la voix qui permet de moduler plus facilement l’intensité. Pour le sommeil les ampoules connectés permettent le réveil en couleur et douceur, à moins de préférer un réveil olfactif avec des odeurs au choix comme café/croissant, chocolat menthe poivré, herbe coupé ou bord de mer…
- Dans le domaine de la santé, de nombreux assistants médicaux permettent de vérifier le poids, des tests sanguins, le gluten, le diabète, la qualité du sommeil. Certains sont fiables et validés, d’autres peuvent être des indicateurs erronés risquant de passer à côté d’un bon diagnostic. Les médecins sont de plus en plus sollicités pour le bon usage de cette technologie, et eux-mêmes doivent s’informer et se former pour l’utiliser.
- Au travail, un bureau intelligent pour optimiser le travail collaboratif, permet de savoir si son collègue est présent et disponible pour éviter les déplacements inutiles. Moins de pas, moins de mouvements, une économie d’énergie mais plus de difficulté à caser ses 10 000 pas du quotidien…
Liberté ou addiction à la connexion
- L’homme se fait machine tout seul : l’addiction aux smartphones, tablettes, ordinateurs est déjà reconnue et nombre de médecins, psychiatres, spécialistes du sommeil ont tiré la sonnette d’alarme.
Cette hyper connexion gagne par de nombreux objets adaptés aux différentes sphères de vie, boulot, dodo, maison, dehors, dedans, statique, mouvement… Les grands utilisateurs risquent de tourner à l’obsession, et les hypocondriaques peuvent partir en vrille plus facilement complètement accrocs à la moindre hausse ou baisse d’un résultat leur faisant envisager le pire.
Cette véritable dépendance pousse l’individu à consommer davantage, et dès qu’un objet plus performant apparaît sur le marché le risque est de jeter l’ancien pour en racheter un autre : C’est le toujours plus qui pollue notre terre déjà pas très fraîche au niveau traitement des déchets… Une montre au poignet pour calculer son nombre de pas, un casque sur les oreilles pour se connecter à son smartphone, un vêtement connecté qui varie en température et régule, enregistrement de ses battements cardiaques, de son nombre de calories aux repas, le tout fait peser plus d’au moins un kilo. C’est alors l’achat de l’objet connecté pour le contrôle du poids, et c’est le cercle vicieux… - L’homme risque de se faire remplacer par la machine; selon une étude du Cabinet Rolland Berger strategy consultants, d’ici 2025 le numérique pourrait supprimer 3 millions d’emplois, mais combien va-t-il en créer ? Car le numérique est à l’origine de nouveaux métiers et pousse les anciens à se transformer.
Dans certains domaines comme la santé, c’est une opportunité pour améliorer la qualité des soins et ce sont des auxiliaires utiles pour la pratique médicale. Ce peut être aussi un danger d’auto diagnostic sans passer par la case médecin.
Les objets connectés peuvent améliorer le quotidien de certains utilisateurs en les rendant plus libres, comme la possibilité du maintien à domicile de certains malades avec des possibilités de surveillance à distance. Le risque est d’augmenter l’isolement puisque la présence des aidants est alors moins utile.
L’objet connecté le plus performant
Cependant, un objet parmi tous fait la différence; il est incontournable, unique, précieux, il est partout dans le monde et c’est une mine d’or. Quand il est utilisé à bon escient, il permet d’avoir le juste recul pour l’emploi de tous les autres et de garder le juste équilibre pour progresser dans cette évolution de notre société connectée sans se perdre de vue. C’est un outil fondamental de bon sens pour ne pas devenir idiot.
Le seul objet à ne jamais jeter, c’est vous, c’est une valeur sûre et vous êtes parfaits. Il s’agit juste de le savoir et d’en avoir le mode d’emploi. Et j’ose le dire, pour ne pas déconner, déconnectez-vous et connectez-vous à vous. Plusieurs fois par jour, juste vous en conscience, votre corps, vos points d’appui, votre souffle, avec comme seul objet votre présence au monde… Connecté.
Que l’intelligence artificielle soit une source de progrès pour améliorer la qualité de vie et la QVT, dans son respect et sa liberté.
« Il est hélas devenu évident aujourd’hui que notre technologie a dépassé notre humanité »
Albert Einstein
Cet article est en lien avec notre initiative La déconnect attitude. cf notre dossier sur le sujet.