PREMS !!!
La compétition est une notion qui n’existe pas chez les aborigènes. Ils n’en comprennent pas le sens, car pour eux si quelqu’un gagne cela signifie que les autres perdent, ce qui est inconcevable pour un peuple qui fait lien avec les autres, avec la terre.
En effet, selon la source Wikipédia : la compétition est basée sur la rivalité entre des personnes, des organismes ou des organisations pour une ressource (espace, nourriture, richesse, pouvoir). Elle peut être interindividuelle ou se faire entre groupes ou systèmes, ou entre groupe et individus. À l’inverse des aborigènes, dans le sport, à l’école et au travail, la compétition est présente et même bien vue.
Au sport
Dans l’épreuve sportive, l’objectif est d’être le premier quand c’est un sport individuel comme dans la course à pieds ou le lancer de javelot, et de battre l’autre équipe quand c’est du collectif comme au football ou au basket. Soit, soi avec soi contre tous les autres, soit, soi avec ceux de son équipe contre l’équipe adverse. Dans les deux cas de figure, c’est contre :
- Quelqu’un en sport individuel
- Quelques uns en sport collectif
À l’école
En France, dès le début de l’école la compétition existe pour réussir sa vie, faire partie de l’élite, et quand les enfants partent le matin pour se rendre en classe les parents leurs disent « travaille bien ! ». Dans le rapport FNEP mission 2011 il est expliqué qu’au contraire en Norvège c’est l’esprit d’équipe qui règne, et que les élèves ne sont pas notés avant l’âge de 12 ans. Qu’il est préférable d’employer le terme « Enjoy » pour mener à « un travail bien fait » ou même « mieux fait ». Le plaisir en est alors le moteur.
Au travail
En économie, la compétition se transforme en concurrence, mais les mécanismes persistent. Battre l’autre, prendre sa place, écraser ses adversaires, être plus rapide, gagner, être le premier. D’ailleurs on parle bien de numéro 1 de telle entreprise, numéro 2, 3 à la rigueur, mais rarement du numéro 19 ou même pire 78… les derniers sont considérés comme des loosers. Dans les locaux, rares sont les parquets puisque certains ont les dents si longues qu’elles risquent de les rayer, des grandes dents pour mieux vous manger ! Encore et toujours la compétition, même plus avec la notion de compétitivité dont on parle de plus en plus : la capacité pour des personnes, organisations ou entreprises à soutenir la compétition, c’est l’ensemble des moyens permettant de battre ses concurrents.
Tout cela est bien violent, féroce, barbare, fatiguant et lassant. Pourquoi ces fonctionnements ? Est-ce vraiment efficace ?
La meilleure des défenses c’est l’attaque, et le besoin de compétition cache plutôt une faiblesse, un manque de confiance en soi, une nécessité de reconnaissance. Il serait tellement plus efficace de coopérer pour se rassurer, s’entraider et être soutenu, ensemble plutôt que contre. « Le rêve c’est avoir le sentiment d’aller plus loin ensemble. Le dépassement de soi par le collectif. » confie Gilles Barbot président du Groupe Esprit de Corps à Montréal dans le rapport FNEP mission 2011.
La vraie compétition c’est le défi personnel de faire équipe avec soi pour être juste et prendre confiance en soi. Partant de là, plus besoin de prouver quoi que ce soit à quiconque, et alors enfin peut démarrer la vraie coopération pour le bien de tous. Les aborigènes ont tout compris.
L’union fait la force … pour, et pas contre.