La confiance, c’est bien dans la tête
Le Professeur Bossondur réagit à l’article du jour sur la confiance à l’occasion de la 11ème semaine pour la Qualité de Vie au Travail (QVT).
Professeur Bossondur, que pensez-vous de la confiance comme levier de l’amélioration de la QVT ?
Vous voulez vous appuyer sur la confiance ?
Mais ce n’est pas solide la confiance, faites-moi confiance !
Je vais vous le démontrer : vous constaterez que les salariés qui se plaignent de ne pas recevoir de confiance, et bien, comme par hasard, ce sont les mêmes qui ne font pas confiance à leur chef et à leur dirigeant.
D’un autre côté, les salariés qui ont confiance dans leur hiérarchie, ne se plaignent jamais d’un manque de confiance.
Conclusion : tout est dans la tête, c’est subjectif, ça ne repose sur rien.
Et vous vous voulez utiliser comme levier quelque chose qui ne repose sur rien ? Vous allez pouvoir en soulever des montagnes avec ça !En réalité, la confiance, c’est un contrat. Quand vous signez votre contrat de confiance … je veux dire votre contrat de travail, et bien justement c’est un contrat de confiance que vous signez. Dès lors, vous êtes liés à votre entreprise qui vous donne la confiance ultime : échanger votre travail contre un salaire à la fin du mois. C’est tout de même un beau signe de confiance réciproque non ? Que voulez-vous de plus ?
Dites, je compte sur vous pour ne pas déformer mes propos dans votre article !
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