QVT : donner de la chair à la bienveillance

Donner de la chair à la Bienveillance

Alors que je viens de finaliser mon blog dédié à une Société et des Territoires de la Bienveillance autourdelabienveillance.fr, je reviens sur laqvt.fr pour évoquer la bienveillance comme levier de la Qualité de Vie au Travail (QVT), du bien-être de l’individu au sein des différents territoires de travail auquel il appartient et de la bonne santé des écosystèmes associés.

Autour de la Bienveillance 

Comme l’atteste le nombre d’articles sur la bienveillance sur laqvt.fr (cf dossier Bienveillance) depuis la création de ce site internet mi 2011, le sujet de la bienveillance est apparu comme central à notre comité éditorial. Au fil du temps, cette conviction a pris de l’ampleur dans notre esprit et notamment dans le mien. La conviction également que la bienveillance est malheureusement souvent inopérante ou déconsidérée dans le monde du travail, y compris dans le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) lorsqu’il s’agit d’envisager et d’activer la bienveillance envers les personnes qui portent les projets (dirigeants, salariés, bénévoles) (cf l’article Cultivons-nous notre QVT dans l’ESS !)

Ce qui amène à la question suivante : comment cultiver sérieusement une vraie QVT et (dans) une vraie RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) si on ne s’entend pas sur les enjeux de bienveillance ? Autrement dit, mettre la QVT et la RSE dans l’ADN de l’organisation, ce que nous promouvons depuis 2011, nécessite d’y mettre en première intention la bienveillance.

Pour mettre la bienveillance dans l’ADN des organisations, il faut trouver un élan collectif pour le faire. Mais sur quelle base au vu du peu de considération envers ce concept et son peu d’opérabilité ? C’est la raison pour laquelle j’ai cherché depuis fin 2019 à donner de la chair au concept de bienveillance, et pas seulement dans le monde du travail mais plus largement pour croiser les principaux enjeux de société et considérer toutes les sphères de vie. J’ai restitué les principaux éléments de conceptualisation sur lesquels j’ai travaillé à travers l’onglet Autour de la Bienveillance de mon nouveau blog.

Le petit guide interactif pour devenir un Jedi de la Bienveillance ci-dessous donne un aperçu de 6 éléments centraux qui tirent des fils de la bienveillance, et notamment dans les territoires de la vie au travail.

On retrouve parmi ces éléments, des références à des enjeux que nous avons évoqués à de nombreuses reprises sur laqvt.fr concernant la QVT :

Au tour de la Bienveillance 

Dans l’onglet Au tour de la Bienveillance de mon nouveau blog, j’invite à cheminer vers plus de bienveillance avec l’idée d’une Société et des Territoires de la Bienveillance (cf les contours d’une telle société). Concernant le monde du travail, les différentes échelles des organisations (équipe, service, département, établissement, groupe, fédération, …) donnent des territoires à investir individuellement et collectivement, en lien avec d’autres territoires, et notamment ceux liés aux autres sphères de vie individuelle. 

Le territoire est considéré comme un écosystème, comportant des humains et possiblement des autres qu’humains. Des parties prenantes contributives à la bonne santé de l’écosystème qui, réciproquement, prend soin collectivement et à travers les relations interpersonnelles de ses parties prenantes. En cela, je me suis appuyé sur la notion de “holon” qui fait de chaque entité (individu ou collectif) un tout et partie de plusieurs “tout”s , dont certains peuvent s’encapsuler les uns dans les autres (ex : un salarié qui fait partie d’une équipe, qui fait partie d’un service, qui fait partie d’un département qui fait partie d’un établissement, qui fait partie d’un groupe), avec un enjeu d’appartenance et de contribution à ces différentes strates. A noter que l’on retrouve le même type d’enjeu pour l’appartenance aux différentes strates administratives dans la vie du citoyen (foyer, résidence/hameau, quartier, commune, communauté de communes, canton, département, région, France, Europe, Monde, univers) et un enjeu particulier de double unification.

Autant de territoires qui peuvent être investis à l’initiative d’une au plusieurs personnes, pas forcément celles ayant pouvoir de décision. Décider plus ou moins formellement de mettre plus de bienveillance dans les façons d’observer, de penser, de ressentir, de s’exprimer, de prendre des décisions, de conduire les actions et de réagir face aux tensions et aux difficultés produit de réels bénéfices. Des bénéfices en terme de bien-être psychique, d’apaisement, de bonne humeur, de stimulation, d’efficacité, de confiance et de reconnaissance. Des effets bénéfiques dépassant largement le territoire, et notamment parce que le territoire fonctionne en mode ouvert, fortement conscient de l’interdépendance des individus et des écosystèmes. Le territoire considère donc avec autant de bienveillance les parties prenantes externes (avec une partie prenante en tant que telle : la planète). Il y a donc un enjeu de contagion résultant du cocktail humilité + détermination + coopération + appréciation + gratitude.

Je vous invite à rejoindre deux espaces de discussion que j’ai créés récemment :

 

Olivier Hoeffel

Responsable éditorial de laqvt.fr Auteur des blogs lesverbesdubonheur.fr et autourdelabienveillance.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.