Qualité de vie au travail : c’est, ce n’est pas


Voici la vision de Novéquilibres sur la qualité de vie au travail et notre démarche exprimée à travers un tableau à double entrée.

Vision à double entrée de la qualité de vie au travail
C’est Ce n’est pas
Aborder le travail : le sens, les pratiques, les individus, les relations entre individus, la place du travail dans la vie et dans la société. Ajouter un vernis d’humanité, du socialement correct et/ou une réponse édulcorée pour répondre à des obligations, sans rien changer au cœur de l’entreprise et au cœur du travail.
Analyser l’organisation et les conditions de vie au travail de tous les individus de l’organisation (à tous les échelons) de manière large et identifier à la fois les points forts et les points faibles.
En terme d’actions, c’est à la fois valoriser les points forts et protecteurs, les assurer et améliorer les points faibles.
Ne pas parler des sujets qui fâchent (par exemple : le stress au travail et les risques psychosociaux)
Partager un projet commun entre toutes les parties prenantes (dirigeant, représentants du personnel, salariés, ligne hiérarchique, DRH, service de santé au travail, préventeurs, service de communication …), un projet stratégique de l’organisation. Aborder ce sujet de manière frontale entre dirigeants et représentants des salariés dans une logique de gagne terrain.
Un projet stratégique inscrit dans le temps. C’est une dimension à réinterroger en permanence dans les décisions stratégiques et au quotidien. Un projet ponctuel (“one shot”)
Un sujet pour lequel les solutions naissent de la coopération et d’un accompagnement éventuel de spécialistes pour structurer la démarche et outiller les acteurs. Une affaire de spécialistes qui vont apporter des solutions à mettre en œuvre dans l’organisation.
Une vraie opportunité pour aborder de manière conviviale mais sérieuse le travail et évoquer le plaisir au travail et le bonheur au travail. Un sujet de plus pour noyer le poisson et ne pas parler de la souffrance.
Une vision équilibrée qui donne le pouvoir à la coopération, l’imagination, la solidarité et l’enthousiasme.
Une vision équilibrée sur qui sont les bénéficiaires du travail.
Une vision angélique, donc irréaliste.
Une vision nuancée : assurons-nous que le travail ne soit pas identifié à de la souffrance, tout en sachant que ce ne peut pas être que du plaisir à 100% pour tout le monde; le but étant que le sentiment dominant puisse être l’épanouissement. Une vision en noir et blanc : la situation actuelle étant le noir et le « monde des bisounours » en blanc.
La coresponsabilité sur ce sujet en lien avec la Responsabilité Sociétale des Entreprises (et l’avènement de la norme ISO 26000). La stigmatisation de ceux qui seraient tenus responsables des carences en terme de qualité de vie au travail (chacun voyant midi à sa porte de ce point de vue).

photo sous licence creative commons – auteur : Chapendra

Olivier Hoeffel

Responsable éditorial de laqvt.fr Auteur des blogs lesverbesdubonheur.fr et autourdelabienveillance.fr

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