Une faute de frappe qui fait du bruit

Où l’on apprend dans un article du site cyberpress.ca qu’à Lévis, ville du Québec, une coquille dans la réglementation sur les nuisances sonores a constitué une brèche dans laquelle se sont engouffrées des entreprises de travaux publics pour devancer les coqs le matin.

En effet, la plage horaire 23h-7h devait être imposée dans la réglementation pour préserver le sommeil des citoyens de Lévis. Une faute de frappe a vu la plage horaire se rétrécir : 23h-5h

Et c’est ainsi que des habitants de cette ville se sont entendus réveillés à 5 heures du matin par toute forme d’engin de travaux publics bruyant.
Et toutes les contestations à la police ont été refusées, puisque la réglementation était respectée.

On ne le mentionne pas dans cet article, mais, ces engins sont bien entendu conduits par des êtres humains à qui les entreprises ont demandé d’anticiper leur heure de réveil de 2 heures. On peut se demander ce qu’il serait advenu si la faute de frappe avait substitué le 7 par un 1, chiffre d’ailleurs beaucoup plus proche du 7 que le 5 au niveau de la forme du caractère.

Un happy end devrait se profiler avec une correction de la coquille.

Une façon de considérer que la qualité de vie de travail des uns influence la qualité de vie des autres, et donc pour certains également leur qualité de vie au travail. Une des nombreuses situations où deux parties prenantes ont des intérêts communs : les salariés et le voisinage.

photo sous licence creative commons – auteur : fabry…

Olivier Hoeffel

Responsable éditorial de laqvt.fr Auteur des blogs lesverbesdubonheur.fr et autourdelabienveillance.fr

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