La QVT à laqvt

Novéquilibres : La QVT à laqvt

Les proverbes ont la dent dure. Il y en a même un fameux qui prétend que ceux qui fabriquent et réparent les souliers sont des va-nu-pieds. C’est dire.
Sur laqvt.fr, depuis plus d’un an, les membres de Novéquilibres brandissent l’étendard de la qualité de vie au travail. Ils s’aident mutuellement pour leur propre qualité de vie au travail, au travers d’un groupe de codéveloppement professionnel.
En ces temps de rentrée, propices aux remises en question et aux bonnes résolutions, ils ont jugé opportun de partager avec vous leur réflexion et leurs actions en matière de QVT personnelle, en répondant à cette question  :

Que faites-vous concrètement pour votre qualité de vie au travail ?

Aujourd’hui, nous vous présentons les premiers témoignages de rédacteurs de laqvt.fr. D’autres rédacteurs viendront bientôt témoigner aussi à leur tour.

 

Eric Averlant

Travailler à son domicile améliore significativement certains indicateurs de sa qualité de vie au travail. Mais pour peu que l’on soit naturellement peu porté sur l’activité sportive et que l’arthrose soit de la partie, la sédentarité vous guette.
Pour ma part, il aurait même fallu trouver un mot plus fort. Et du coup, certains autres indicateurs de ma qualité de vie (pas seulement au travail) étaient dangereusement passés dans le rouge.

Suite à un concours de circonstances, de hasards et de volontés, mais sans effort, ni douleur, ni baguette magique, j’ai mis l’activité physique au cœur de ma vie.

Mon secret ? il est très simple : je l’ai adaptée aux limites de mon corps et de mes envies.
Je ne vais pas rentrer dans les détails de cette activité (je vous donne un indice : ça se passe à la piscine, mais ce n’est pas la natation) mais sachez simplement que je la pratique désormais régulièrement, aussi souvent que possible, et ce pour une seule raison : j’y prends du plaisir !

Sophie Courmont

La qualité de vie au travail fait partie désormais de mon quotidien, telle une alarme, elle me rappelle à l’ordre.

C’est un travail de tous les jours. Je tente ainsi d’équilibrer les différentes sphères professionnelles et personnelles de ma vie, d’être à l’écoute de mes émotions et de mes besoins et de ceux de mon entourage grâce à la communication non violente qui me permet aussi d’exprimer ma reconnaissance dès que possible, de rendre mes journées créatives et joviales.

Je commence aussi à faire attention à mon alimentation, à mon sommeil et à mon rythme pour garder la forme et la santé. Le travail d’une vie quoi ! Mais quel bonheur!

Céline BouSejean

Afin de cadrer ma disponibilité personnelle, j’ai inclus dans ma signature de mails :
“PS : Attention, désormais je ne lis mes courriels que 2 fois par jour. Si votre message est urgent, utilisez mon téléphone portable SVP (s’il ne répond pas, indiquez “Urgent” dans votre SMS). Merci de votre compréhension.”

Dans un deuxième temps, je me suis rendu compte que j’avais du mal à appliquer mon engagement affiché. En effet, moi, j’en écris à tout bout de champ, et ai donc un accès visuel à ma boîte de réception. Ignorer le courrier entrant relève pour moi du supplice de Tantale. Honnêtement, j’ai encore une marge de progression non négligeable à mettre en oeuvre mais je tâche d’écrire moins, de téléphoner ou skyper davantage.

Je travaille de plus en plus sur ma respiration : exercices simples de sophrologie (au besoin), de méditation de pleine conscience (une révélation), travail de mon souffle en piscine (une fois par semaine, je suis devenue adepte grâce à l’encouragement initial d’une amie. Ne jamais négliger les coups de pouce des amis.).

Enfin, j’ai tendance à prendre du temps lorsque je le sens nécessaire (pour faire une pause, pour étudier sereinement un sujet, le laisser reposer, le reprendre, contacter mes proches ou faire un feed back positif à quelqu’un que j’apprécie ou à qui je pense que ça ferait du bien). Combiner ce temps étendu avec le temps social et mes objectifs personnels est un exercice permanent.

Olivier Hoeffel

La vision de la qualité de vie au travail vue par les professeurs Chapuis et Martel, concepteurs de l’ISQVT (mesure la qualité de vie au travail), se repose sur l’idée que dans sa vie – incluant le travail – tout un chacun cherche à atteindre le bonheur.

Je m’intéresse depuis quelques mois au bonheur. Cet intérêt a démarré par la lecture de plusieurs ouvrages de fondateurs de la psychologie positive (appelée aussi science du bonheur).

Le bonheur a ensuite pris une place plus importante et affirmée dans ma vie : je me suis lancé dans une activité bonheur comme d’autres se lancent dans un hobby, une activité sportive ou artistique. Mes objectifs : créer du bonheur pour moi, en créer pour les autres, apprendre sur le bonheur et sur les mécanismes de sa contagion, l’étudier et faire partager mon expérience.

Cette activité bonheur enrichit et me fait revisiter concrètement ma qualité de vie au travail. Par exemple sur le sujet de la reconnaissance et sur l’impact de la gratitude.

Retrouvez la deuxième partie de cet article.

photo sous licence creative commons – auteur : Jeff Kubina

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